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Risques et Stratégies de Prévention de la Fièvre Aphteuse Chez les Bovins Canadiens – Visitez la Nouvelle Page Web

La fièvre aphteuse est un virus hautement infectieux qui entraîne des conséquences désastreuses sur l’industrie des bovins et la population de bovins de boucherie et d’autres animaux à sabots fendus dans le monde entier. Heureusement, le Canada a obtenu le statut de pays exempt de fièvre aphteuse, mais chacun doit rester vigilant face aux risques et réagir rapidement en cas d’éclosion possible.    

Bien qu’il s’agisse de l’une des maladies animales les plus contagieuses, le virus de la fièvre aphteuse peut être éliminé si les procédures adéquates sont suivies. En cas d’éclosion, l’ACIA appliquera sa politique d’abattage sanitaire pour éradiquer le virus. Cette politique comprend, entre autres, la destruction sans cruauté de tous les animaux infectés ou exposés, le traçage pour identifier les lieux où se trouvent des animaux potentiellement infectés ou exposés, l’élimination des carcasses ou des produits contaminés et la décontamination des sites infectés. 

La fièvre aphteuse est une maladie à déclaration obligatoire au Canada. Cela signifie que tout cas suspect doit être signalé immédiatement à l’Agence Canadienne d’inspection des aliments (ACIA). 

Comment la fièvre aphteuse se propage-t-elle ?

Une fois que le virus de la fièvre aphteuse s’est établi, il se propage très rapidement et facilement. Les principales voies de transmission sont les suivantes:  

truck feeding cattle at feedlot
  • Voie directe : contact d’animal à animal. Il est important de noter que les animaux non sensibles à la fièvre aphteuse (par exemple les chevaux, les poulets, les souris) peuvent néanmoins transmettre le virus aux espèces à sabots fendus. En outre, l’homme peut également être porteur du virus dans ses voies respiratoires pendant une période pouvant aller jusqu’à deux jours.   
  • Produits animaux : donner aux animaux de la viande, des aliments pour animaux ou des déchets contaminés, ou donner du lait non traité à de jeunes animaux.  
  • Transmission mécanique : mise en contact du virus avec des animaux par l’intermédiaire d’objets inanimés tels que des chaussures, des vêtements, des outils, des machines ou des véhicules.
  • L’air : le virus peut être transporté d’une ferme à l’autre par le vent.   

Que peuvent faire les producteurs de bœuf pour protéger les bovins canadiens?

La prévention d’une éclosion à l’intérieur des frontières canadiennes relève de la responsabilité de tous les Canadiens. L’Agence Canadienne d’inspection des aliments (ACIA), l’Agence des services frontaliers du Canada et tous les intervenants de l’industrie des bovins travaillent ensemble pour s’assurer que le Canada conserve son statut de pays exempt de fièvre aphteuse. 

Comment les éleveurs canadiens peuvent aider: 

Lésions de fièvre aphteuse dans la bouche d’une vache – Photo gracieusement fournie par Animal Health Australia
  • Établir des protocoles de biosécurité à la ferme. 
  • Pratiquer une bonne biosécurité lorsqu’ils visitent d’autres fermes, des marchés aux enchères, des parcs d’engraissement, des expositions de bétail ou tout autre endroit où les animaux se côtoient.  
  • Être formé et/ou certifié VBP+ afin de mieux connaître les stratégies de gestion des risques permettant aux producteurs d’atténuer la possibilité d’une menace à la biosécurité.  
  • Respecter et suivre les recommandations et les règles des douanes canadiennes au retour d’une visite à l’étranger. 
  • S’assurer que tous les employés et les visiteurs de la ferme respectent les protocoles de biosécurité.  
  • Surveiller tout signe de fièvre aphteuse et informer immédiatement son vétérinaire en cas de suspicion de symptômes.

En raison des multiples sérotypes du virus de la fièvre aphteuse qui circulent actuellement dans le monde, la vaccination préventive des bovins canadiens n’est pas envisageable, car la vaccination contre une souche du virus ne garantit pas la protection. L’ACIA travaille à la création d’une banque de vaccins contre la fièvre aphteuse pour le Canada, qui pourra être utilisée en cas d’éclosion.  

Comprendre les stratégies de prévention et de contrôle 

La fièvre aphteuse n’est pas un problème de santé publique ou de sécurité alimentaire. Il s’agit d’une maladie animale qui n’a rien à voir avec la maladie causée par le virus Coxsackie, appelée la maladie mains-pieds-bouche, qui est fréquente chez les enfants.

Pour en savoir plus sur la fièvre aphteuse, notamment sur les symptômes, le diagnostic, les mesures de biosécurité et de quoi aurait l’air la réaction du Canada en cas d’éclosion, consultez la nouvelle page Web. D’autres documents sur les risques et la prévention de la fièvre aphteuse chez les bovins de boucherie canadiens sont en cours de préparation, y compris des vidéos éducatives, et seront ajoutés à la page web sur la fièvre aphteuse de BeefResearch.ca dès qu’ils seront disponibles.   

Le partage ou la réimpression des articles du blog du BCRC est bienvenu et et encouragé. Veuillez mentionner le Conseil de recherche sur les bovins de boucherie, indiquer l’adresse du site web, www.BeefResearch.ca/fr, et nous faire savoir que vous avez choisi de partager l’article en nous envoyant un courriel à l’adresse info@beefresearch.ca.

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