Fièvre Aphteuse

La fièvre aphteuse est un virus hautement infectieux qui entraîne des conséquences désastreuses pour l’industrie des bovins et la population de bovins de boucherie et d’autres animaux à sabots fendus dans le monde entier. Heureusement, le Canada a obtenu le statut de pays exempt de fièvre aphteuse, mais chacun doit rester vigilant face aux risques et réagir rapidement en cas d’éclosion.

Points importants
La fièvre aphteuse est causée par le virus de la fièvre aphteuse. Elle touche plusieurs espèces de bétail, dont les vaches, les moutons, les cochons et les chèvres, ainsi que plusieurs espèces de faune sauvage, comme les porcs sauvages et les populations de cerfs
La fièvre aphteuse est une maladie à déclaration obligatoire au Canada, ce qui signifie que tout cas suspect doit être signalé immédiatement à l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA)
Il est crucial de détecter rapidement les éclosions de fièvre aphteuse et de faire appel à un vétérinaire dès que les symptômes sont suspectés afin de prévenir la propagation et de limiter l’impact sur l’économie du secteur bovin
La fièvre aphteuse n’est pas un problème de santé publique, ni de sécurité alimentaire. La fièvre aphteuse n’est PAS liée à la maladie mains-pieds-bouche, qui porte un nom similaire et qui est fréquente chez les enfants
Les signes cliniques de la fièvre aphteuse sont l’avortement et la mort subite des nouveau-nés, l’anorexie, la dépression, la fièvre, la boiterie, la réduction de la production de lait, les salivations, les cloques et les lésions sur la bouche, les trayons et les pieds
Le Canada a un statut commercial de pays exempt de fièvre aphteuse sans vaccination*. La dernière incidence de la fièvre aphteuse au Canada s’est produite en Saskatchewan en 1952
 Une éclosion de fièvre aphteuse entraînerait des répercussions sur la capacité du Canada à exporter des animaux et des produits de viande et d’origine animale vers d’autres marchés et pourrait avoir un impact économiques estimées entre 19,4 et 65,2 milliards de dollars
On estime que la fièvre aphteuse est présente dans 77 % du cheptel mondial en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie, ainsi que dans certaines régions limitées d’Amérique du Sud
Le statut exempt de fièvre aphteuse du Canada peut être maintenu en respectant les mesures de biosécurité mises en place par l’ACIA et l’Agence des services frontaliers du Canada. De bonnes pratiques de biosécurité dans les exploitations agricoles constituent le niveau suivant de défense contre l’introduction et la propagation possible du virus
Le plan d’intervention en cas d’éclosion au Canada est géré par l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) et comprendra une approche d’abattage sanitaire pour l’éradication de la maladie et le retour au statut de pays exempt de fièvre aphteuse
Le gouvernement canadien a investi dans une banque de vaccins contre la fièvre aphteuse, qui ne sera utilisée qu’en cas d’éclosion grave
La fièvre aphteuse est diagnostiquée par des tests de laboratoire effectués par des vétérinaires certifiés par l’ACIA. Tout cas potentiel doit être diagnostiqué le plus rapidement possible afin de confirmer ou d’infirmer la présence de la fièvre aphteuse
Les producteurs de bovins canadiens disposent de plusieurs moyens d’être mieux informés et préparés en cas d’éclosion de fièvre aphteuse

Introduction à la fièvre aphteuse 

La fièvre aphteuse est l’une des maladies animales les plus contagieuses. Elle est causée par un virus de la famille des Picornaviridae qui infecte les espèces animales à sabots fendus. Il existe actuellement sept sérotypes différents reconnus du virus, bien qu’il s’agisse d’un virus qui évolue rapidement et qui subit des mutations au fil du temps. La fièvre aphteuse est une maladie animale et n’est pas liée à une maladie humaine causée par le virus Coxsackie, la maladie mains-pieds-bouche, qui est fréquente chez les enfants. 

Vache avec une cloque de fièvre aphteuse – Photo gracieusement fournie par Animal Health Australia

Les espèces suivantes présentent un risque d’infection et pourraient servir d’hôtes ou de réservoirs de maladie en cas d’exposition au Canada: 

  • Bovins
  • Bison
  • Cochons
  • Moutons
  • Chèvres
  • Cerf
  • Élan
  • Orignal
  • Caribou
  • Bœuf musqué
  • Sanglier
  • Antilope
  • Llamas
  • Alpagas

La fièvre aphteuse est une maladie animale et n’est pas liée à une maladie humaine causée par le virus Coxsackie, la maladie mains-pieds-bouche, qui est fréquente chez les enfants.

Signes cliniques et diagnostic de la fièvre aphteuse

Le virus de la fièvre aphteuse provoque généralement une maladie limitant la production chez les animaux infectés, ce qui leur permet de continuer à se reproduire et à transmettre le virus à d’autres sans provoquer la mort. Une fois que les signes cliniques ont été établis comme pouvant être ceux de la fièvre aphteuse, un vétérinaire certifié par l’ACIA est contacté pour prélever des échantillons à soumettre au laboratoire national d’analyse de Winnipeg (Manitoba).  

Les signes cliniques de la fièvre aphteuse chez les bovins de boucherie individuels sont les suivants: 

  • Perte d’appétit
  • Fièvre
  • Avortement et mort subite des nouveau-nés
  • Dépression
  • Boiterie
  • Diminution de la production de lait
  • Salivation excessive
  • Vésicules (cloques) et lésions sur la bouche, les trayons et les pieds. 

Ces symptômes peuvent ensuite être appliqués à des mesures plus larges au niveau du troupeau et être retracés de la manière suivante : 

  • Bovins non alimentés ou avec une consommation alimentaire fortement réduite
  • Augmentation des traitements contre la boiterie
  • Augmentation des traitements contre la grippe bovine (BRD) (une salivation excessive due à des lésions buccales peut être confondue avec la grippe bovine si la bouche n’est pas inspectée). 

La détection rapide est primordiale car elle permet de prévenir la propagation et de limiter l’ampleur d’une éclosion et d’éviter ainsi des conséquences économiques dévastatrices pour l’ensemble du secteur de l’élevage bovin.

Lésions de fièvre aphteuse dans la bouche d’une vache – Photo gracieusement fournie par Animal Health Australia

En cas de diagnostic probable de fièvre aphteuse dans un cheptel, les priorités de l’enquête sont les suivantes: 

  • Est-il probable qu’il s’agisse de la fièvre aphteuse?
  • D’où est venu le virus?
  • Depuis combien de temps est-il présent?
  • Où a-t-il pu se propager?
  • Quel est le nombre potentiel de cas?
  • Quelles sont les populations les plus à risque?
  • Quelle est la chronologie? 

Une fois la déclaration en place, le personnel de l’ACIA commencera immédiatement à évaluer la santé de tous les animaux de la ferme. Il s’agit notamment de prélever des échantillons d’animaux à des fins de tests et d’analyses en laboratoire. Il examinera également les registres pour déterminer les déplacements d’animaux sortant ou entrant dans l’exploitation au cours du dernier mois.

Télécharger le PDF de 2 pages du projet de Gestion des urgences en santé animale

Pour aider le personnel de l’ACIA dans son enquête, le producteur devra fournir les éléments suivants: 

  • un plan des lieux;
  • les registres d’inventaire du troupeau;
  • une description détaillée des pratiques de gestion, y compris les mesures de biosécurité;
  • les registres d’achat et de vente des animaux, y compris ceux qui sont envoyés à l’abattoir;
  • les mouvements de personnes, d’équipements, de véhicules, de bétaillères, etc.;
  • les registres des déplacements des animaux à destination et en provenance des expositions, foires, etc.;
  • une liste des visiteurs, y compris des fournisseurs de services (journaux de bord si disponibles); et
  • les coordonnées du vétérinaire local. 

À l’aide des registres et des autres informations fournies, le personnel de l’ACIA retrace les déplacements de tout le bétail, les véhicules, l’équipement et les visiteurs susceptibles d’être entrés en contact avec l’animal ou les animaux infecté(s). Il s’agit notamment de localiser les animaux qui ont récemment quitté l’exploitation et d’examiner les registres des déplacements de l’animal ou des animaux infecté(s). Ces activités sont essentielles pour déterminer si d’autres propriétés doivent faire l’objet d’une enquête et la taille de la zone de contrôle à établir. 

Établir une chronologie de la fièvre aphteuse 

Les enquêteurs d’éclosions de maladies utilisent généralement un modèle pour suivre la progression de l’éclosion. Ce modèle permet d’identifier la date la plus probable à laquelle le virus est arrivé pour la première fois dans les locaux. Il permet également d’identifier les animaux qui risquent de rencontrer la maladie.  

  • Vieillissement des lésions: Si les lésions datent au plus de 5 jours, elles peuvent être datées avec précision par un vétérinaire, à +/- 1 jour près. Cela aide à déterminer quand le premier animal a pu tomber malade. 
  • Période d’incubation: la période d’incubation représente le temps écoulé entre l’infection par le virus et le moment où l’animal présente des signes cliniques.
  • Période de transmission: Les bovins peuvent excréter le virus jusqu’à deux jours avant l’apparition des signes cliniques, mais le pic de contagiosité se situe au moment de l’apparition des cloques/lésions (jours 3-4). Le virus peut être détecté dans le lait jusqu’à 4 jours avant l’apparition des signes cliniques.
  • Période de risque: 14 jours avant une éclosion et 14 jours après une éclosion. 

Comment la fièvre aphteuse se propage-t-elle? 

Une fois que le virus de la fièvre aphteuse s’est établi au Canada, il se propage très rapidement et facilement. Les principales voies de transmission sont les suivantes: 

  • Voie directe : contact d’animal à animal. Il convient de noter que les animaux non sensibles à la fièvre aphteuse (chevaux, poulets, souris, etc.) peuvent néanmoins transmettre le virus aux espèces sensibles pendant une courte période. En outre, l’homme peut également être porteur du virus dans ses voies respiratoires pendant une période pouvant aller jusqu’à deux jours.
  • Produits animaux : donner aux animaux de la viande, des aliments pour animaux ou des déchets contaminés, ou donner du lait non traité à de jeunes animaux. 
  • Transmission mécanique : mise en contact du virus avec des animaux par l’intermédiaire d’objets inanimés tels que des chaussures, des vêtements, des outils, des machines ou des véhicules.
  • L’air : le virus peut être transporté d’une ferme à l’autre par le vent.  

Les producteurs peuvent ralentir la propagation en mettant en œuvre des mesures de biosécurité simples, en conservant de bons registres des déplacements des animaux et en formant tous les travailleurs agricoles à respecter la planification et la mise en œuvre de la biosécurité. La détection et le signalement rapides sont essentiels pour minimiser l’impact économique qu’une éclosion aurait sur l’industrie.  

Impact économique d’une éclosion de fièvre aphteuse 

Le Canada est considéré comme exempt de fièvre aphteuse sans vaccination par l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA). Cela lui permet d’avoir un accès accru aux marchés d’exportation des produits d’élevage dans le monde entier. Une éclosion aurait une incidence sur la capacité du Canada à exporter des animaux vers d’autres marchés et pourrait avoir un impact potentiel sur l’économie estimé entre 19,4 et 65,2 milliards de dollars.   

Prévalence mondiale de la maladie et histoire de la fièvre aphteuse au Canada

Selon l’Organisation mondiale de la santé animale, on estime que la fièvre aphteuse circule dans 77 % du cheptel mondial en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie, ainsi que dans une zone limitée de l’Amérique du Sud.

La dernière épidémie au Canada remonte à 1952, dans le sud de la Saskatchewan. Au cours de cette épidémie, 42 propriétés avaient été en contact avec le virus et 29 avaient été infectées. Pour enrayer la propagation, 1 313 bovins, 294 cochons, 97 moutons, 2 372 volailles et 15 828 œufs ont été détruits.

Pour plus d’informations sur la manière dont on soupçonne que le virus est arrivé au Canada et sur l’impact des actions d’une seule personne porteuse de ce virus hautement contagieux, lisez cet article du  2 février 2023 de The Western Producer.

Photo d’archive de The Western Producer

Comment protéger le bétail canadien de la fièvre aphteuse? 

La prévention d’une éclosion de fièvre aphteuse à l’intérieur des frontières canadiennes relève de la responsabilité de tous les Canadiens. L’ACIA, l’Agence des services frontaliers du Canada et tous les intervenants de l’industrie de l’élevage travaillent ensemble pour veiller à ce que le Canada conserve son statut de pays exempt de fièvre aphteuse. 

1. L’Agence canadienne d’inspection des aliments: 

  • L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) contrôle les déplacements des animaux à l’entrée, à la sortie et à l’intérieur du pays. L’ACIA n’autorise pas l’importation d’animaux sensibles et de produits d’animaux en provenance de pays qui ne sont pas reconnus par le Canada comme étant « exempts de fièvre aphteuse », à moins que les produits n’aient été traités de manière à détruire le virus.
  • La fièvre aphteuse est une « maladie à déclaration obligatoire » en vertu de la Loi sur la santé des animaux. Cela signifie que tous les cas suspects doivent être immédiatement signalés à l’ACIA, conformément à la loi, afin que les inspecteurs puissent procéder à une enquête. 

2. Agence des services frontaliers du Canada: 

  • Veille à ce que tous les voyageurs fassent l’objet d’un dépistage des risques lorsqu’ils rentrent au Canada.
  • Sensibilise les voyageurs aux protocoles de biosécurité afin de réduire et d’éliminer le risque de transmission de maladies aux exploitations agricoles canadiennes. 

3. Éleveurs canadiens: 

  • Établir des protocoles de biosécurité pour leurs exploitations.
  • Pratiquer une bonne biosécurité lorsqu’ils visitent d’autres exploitations, des enceintes de mises aux enchères, des parcs d’engraissement, des expositions de bétail ou tout autre lieu où les animaux se côtoient.
  • Être formés ou certifiés VBP+ afin de connaître les stratégies de gestion des risques qui atténuent la possibilité d’une menace à la biosécurité.  
  • Respecter et suivre les recommandations et les règles des douanes canadiennes au retour d’une visite à l’étranger.
  • Veiller à ce que tous les employés et les visiteurs de la ferme respectent les protocoles de biosécurité.
  • Surveiller tout signe de fièvre aphteuse et consulter un vétérinaire immédiatement en cas de suspicion de symptômes

Le saviez-vous ?

  • Les voyageurs internationaux potentiellement exposés à la fièvre aphteuse ne devraient pas visiter une ferme pendant deux semaines
  • Le virus de la fièvre aphteuse peut vivre dans les matières organiques pendant une période pouvant aller jusqu’à un mois.
  • L’homme peut être porteur du virus de la fièvre aphteuse dans ses voies respiratoires pendant 24 à 48 heures.

Source :  Organisation mondiale de la santé animale

Qu’est-ce qui tue le virus ?

Cliquez pour agrandir

Biosécurité dans les exploitations agricoles

Avoir une politique et un plan de biosécurité solides permet d’éviter que des maladies ne frappent votre exploitation et d’améliorer votre intervention lorsqu’elles le font. De bonnes pratiques de biosécurité constituent la meilleure défense contre l’éclosion d’une maladie animale exotique, et ce pour trois raisons: 

  • 1. L’exclusion biologique: L’un des moyens d’empêcher les maladies de pénétrer dans votre troupeau consiste à prendre des mesures proactives. Par exemple, lorsqu’une nouvelle personne visite votre exploitation, elle doit désinfecter ses bottes pour éliminer les particules virales avant d’entrer en contact avec vos animaux. Cela réduit le risque de transmission de maladies et contribue à maintenir votre troupeau en bonne santé. 
  • 2. Gestion biologique : L’étape suivante consiste à prévenir la propagation lorsqu’un agent pathogène a infecté un animal de votre troupeau. Par exemple, en utilisant des équipements distincts pour traiter les animaux malades et les animaux sains afin de s’assurer que les agents pathogènes ne se propagent pas aux animaux sains par l’intermédiaire d’objets inanimés tels que les bennes chargeuses ou les seaux.  
  • 3. Confinement biologique : Contrôler les déplacements des personnes, des animaux et des équipements afin d’éviter que la maladie ne se propage à d’autres propriétés.  

À quoi ressemblerait l’intervention du Canada en cas d’éclosion de fièvre aphteuse?

En raison du statut commercial du Canada en tant que pays exempt de fièvre aphteuse, l’ACIA appliquerait, pour éradiquer la fièvre aphteuse, sa politique de battage, qui comprend les éléments suivants : 

  • la destruction sans cruauté de tous les animaux infectés et exposés
  • le traçage pour identifier les lieux où se trouvent les animaux potentiellement infectés ou exposés
  • la surveillance pour détecter les animaux nouvellement infectés
  • la mise en quarantaine et le contrôle des déplacements des animaux pour éviter la propagation
  • l’utilisation possible d’un vaccin d’urgence ciblé contre la fièvre aphteuse, dans le cadre d’un programme de quarantaine et d’éradication
  • la décontamination des locaux infectés
  • zonage pour définir les zones infectées et les zones exemptes de maladie 

« La banque de vaccins contre la fièvre aphteuse est un investissement clé dans la préparation aux situations d’urgence afin de garantir la santé du bétail canadien. Le fait de disposer d’un vaccin en cas d’éclosion de fièvre aphteuse réduira le nombre d’animaux susceptibles d’être infectés et, de ce fait, l’ampleur d’un effort complexe de réponse à une situation d’urgence impliquant plusieurs espèces. Nous vivons dans une économie mondiale qui repose sur la circulation des personnes, des animaux et des marchandises pour les échanges commerciaux. Cela signifie qu’une potentielle éclosion de fièvre aphteuse n’est qu’à un vol de distance. Disposer de la banque de vaccins contre la fièvre aphteuse est une assurance essentielle pour les agriculteurs canadiens ».

– Colleen McElwain, directrice générale, Santé animale Canada

Informations dont les producteurs ont besoin pour comprendre, se préparer et réagir à la fièvre aphteuse

Ressources supplémentaires sur la fièvre aphteuse

De nombreuses organisations à travers le monde sont engagées à contrôler, prévenir et surveiller la fièvre aphteuse. Ces organisations ont mis au point plusieurs ressources accessibles aux vétérinaires et aux producteurs de bétail du Canada pour les aider à se préparer à l’avance à toute situation d’urgence potentielle. 

POUR LES PRODUCTEURS:

POUR LES VÉTÉRINAIRES:

COURS EN LIGNE: 

Remerciements 

Merci à nos collègues de la Canadian Cattle Association, de Verified Beef Production Plus et de l’Alberta Beef Producers pour avoir consacré leur temps et leur expertise à l’élaboration de cette page.  

Révision d’un expert 

.

Ce contenu a été révisé pour la dernière fois en Avril 2024.